Danse contre
la violence
Danse contre la violence est un projet chapeauté par la compagnie Montréal Danse. Depuis 2010, nous offrons des ateliers de mouvement dans les maisons d’hébergement pour femmes afin d’aider les victimes de violences conjugales.
Les personnes qui ont subi des violences ou qui sont aux prises avec des traumatismes psychologiques vivent souvent une dissociation par rapport à leur corps. Pour se reconnecter à lui, les mots et la parole ne sont pas toujours un chemin possible ou suffisant à emprunter. Nous croyons qu’offrir un atelier pour accéder au corps, c’est lui ouvrir des possibilités immenses d’expression.
Actualités
Mai 2025
Après plusieurs années à développer son expertise à Montréal, l’organisme déploie désormais ses ateliers à Québec, porté par un partenariat avec La Rotonde, diffuseur de danse contemporaine reconnu pour son engagement en médiation culturelle.
4 août 2025
En collaboration avec la direction administrative et du développement de Montréal Danse et en lien direct avec les danseuses-facilitatrices et les maisons d’hébergements, le.la coordonnateur.trice de Danse contre la violence sera responsable de dossiers multiples liés à la coordination des ateliers, du développement et à la recherche de financement.
11 au 17 mai 2025
Dans le cadre de la Semaine des victimes et survivant·e·s d’actes criminels, nous co-créerons un espace rare : l’atelier Debout, fruit d’une collaboration engagée entre le Centre de Service de Justice Réparatrice, la Société Elizabeth Fry du Québec et le CALACS Trêve pour Elles.

Notre mission
Offrir des ateliers de mouvement aux personnes vulnérabilisées par divers types de violence, afin de les aider à se réapproprier leur corps, à regagner en confiance et à briser l’isolement.
Notre vision
Faire reconnaître le mouvement comme un outil essentiel de reconstruction, de reprise de pouvoir et de bien-être, offert aux personnes ayant vécu des violences, quel que soit leur parcours.
Nos valeurs
- Respect : chaque participante est accueillie telle qu’elle est cette journée-là, avec son vécu propre, ses ressources, ses ressentis.
- Écoute : nous créons des espaces bienveillants et sécuritaires, où le corps peut s’exprimer sans jugement et avec créativité.
- Collaboration : nous travaillons avec les intervenantes psychosociales pour offrir un accompagnement global.
Nos ateliers
D’une durée d’une heure, nos ateliers, portés par une approche féministe, offrent un espace sécuritaire aux personnes participantes pour qu’elles puissent accéder à leur corps. Les facilitatrices de Danse contre la violence (DCV) accueillent les participant.e.s avec leurs vécus propres, que ce soit pour un seul ou pour plusieurs ateliers. Elles les invitent à porter attention à leurs corps en mouvement et à ses sensations, dans l’instant présent, sans jugement. Ce moment d’attention au corps a le potentiel de lui (re)donner confiance en ses capacités, de lui permettre d’explorer son espace propre, et de favoriser la reconnaissance de ses limites ainsi que de ses pouvoirs de décision. C’est aussi un temps de rencontre qui permet de briser l’isolement vécu par de nombreuses personnes participantes.
Depuis près de 15 ans, DCV c’est au total…
partenaires
À qui s’adressent nos ateliers ?
DCV s’adresse principalement à des femmes de toutes origines sociales et ethniques ayant vécu des formes variées de violence : intra-familiale, sexuelle, genrée, raciale, ainsi qu’à celles touchées par l’itinérance, la toxicomanie ou l’isolement social.
Les ateliers sont tenus dans des maisons d’hébergement, des organismes communautaires et des centres pour femmes sur l’ensemble du territoire montréalais, afin de nous assurer que nos initiatives atteignent et profitent à un public diversifié, en particulier à celles et ceux qui ont un accès limité à la richesse des ressources disponibles en ville.
Pour l’année 2025-2026, le projet poursuit deux objectifs principaux : continuer les ateliers pour les femmes et développer un volet d’ateliers pour les enfants. Les ateliers mère-enfant menés ces dernières années ont montré des effets positifs, notamment sur le lien familial et l’estime de soi des enfants. Nous souhaitons donc créer des ateliers spécifiquement pour eux.
Objectifs
CORPS
- se connecter au corps et à ses sensations
- reconnaître et respecter ses limites
- se réapproprier son corps comme espace sécuritaire et de confort.
EXPRESSION
Développer la capacité de choisir et de s’exprimer, de manière sensible et créative, en corps et en mouvement (démarche d’empouvoirement / empowerment).
COMMUNAUTÉ
- développer une communauté de soutien
- briser l’isolement




Historique
DCV est implanté à Montréal par l’Agora de la Danse, la maison d’hébergement La Dauphinelle, Montréal Danse et Amélie Dionne-Charest. Il est inspiré par le projet du même nom, de la chorégraphe Gina Gibney (Gibney Dance) à New York.
DCV fusionne avec la compagnie Montréal Danse afin d’assurer son développement.
L’équipe de DCV offre des ateliers mère-enfant.
DCV s’implante à Québec en partenariat avec La Rotonde, diffuseur spécialisé en danse contemporaine et médiation culturelle.
DCV élargit ses partenariats pour offrir les bienfaits des ateliers auprès d’une diversité de personnes (femmes, hommes, adolescent.e.s et jeunes adultes), vivant plusieurs formes de violence.
Équipe
Les ateliers de Danse contre la violence sont animés par quatre facilitatrices :
Rachel Harris
Interprète
Diplômée en danse à LADMMI (École de Danse contemporaine de Montréal), Rachel danse à Montréal et en tournée à travers le monde depuis 32 ans. En 2010, elle participe au lancement de DCV à Montréal et suit la formation initiale avec Gina Gibney Dance de New York. Depuis 15 ans, elle anime des ateliers DCV, s’appuyant sur sa vaste expérience en danse et techniques diverses, notamment le yoga et le Qi Gong.
Elinor Fueter
Interprète
Depuis l’obtention de son diplôme des Ateliers de danse moderne de Montréal en 1998, Elinor collabore avec des créateur·rice·s divers·es et explore des univers singuliers à travers des projets intégrant danse, performance de rue et vidéo. Son travail puise fréquemment dans des perspectives chimériques. Elle s’engage rapidement dans le projet DCV, outillée par ses connaissances du corps et sa pratique du Qi Gong.
Salomé Janan
Interprète
Artiste de la relève en danse contemporaine et héritière de diverses cultures, Salomé s’installe au Québec en 2016. Diplômée de l’École de Danse de Québec en 2019, elle collabore avec de nombreux artistes québécois et assume des rôles d’interprète au Québec et en France. En 2023, elle se tourne vers la médiation culturelle et lance un atelier mêlant danse et théâtre pour les jeunes issus de l’immigration. Elle rejoint DCV en 2024.
Hoor Malas
Chorégraphe et interprète
Née en Syrie, Hoor est chorégraphe et interprète. Après l’obtention d’un baccalauréat en danse de l’Institut supérieur des arts de Damas en 2007, elle poursuit sa formation en danse contemporaine à la Northern School of Contemporary Dance à Leeds en 2008. Forte de ces expériences, elle intègre DCV en 2024.
Comité de financement Danse contre la violence
- Marc Bertossini – Partenaire d’affaires marketing chez Desjardins
- Charles David Cardinal – Directeur de Coévol | Design et stratégie pour les entreprises
Organismes collaborateurs
Témoignages
Contact

Juliette Clara Bertoldo
Coordonnatrice Danse contre la violence
dcv@montrealdanse.com